Une enquête Elipss de 2014 montre qu’un français sur 10 perçoit le manque d’espace vert comme un défaut de son quartier. De la même façon un sondage Ipsos de 2016 place le souhait d’espaces verts en tête des demandes de services publics locaux. Dans un contexte de budget municipal limité, 61% des répondants à l’enquête ont privilégié la création d’un parc, d’un square, d’un jardin public ou d’un terrain de sport.
Les espaces de verdure s’accompagnent d’une multitude de bienfaits pour les populations, pour le développement durable et pour l’économie locale.
La littérature scientifique et économique apporte aujourd’hui de nombreuses preuves des bénéfices associés:
Les espaces verts favorisent la santé des habitants en apaisant
Le stress et en encourageant les activités physiques. Lieux de rencontres, les parcs, jardins et aires de loisirs renforcent le sentiment d’appartenance aux quartiers, et plus largement à la communauté.
Véritables usines biologiques, les espaces de verdure contribuent naturellement à l’évacuation des eaux pluviales, ainsi qu’à la dépollution des eaux, de l’air et des sols. Ils favorisent la biodiversité au cœur même des grandes agglomérations.
Sur le plan économique, la gestion des espaces verts implique de nombreux emplois locaux. A ceux-ci s’ajoutent des emplois indirects liés à une meilleure attractivité démographique, touristique et économique des villes et des quartiers.
« Tous les voyants sont au vert pour que la population guilérienne continue à progresser sensiblement » les propos du maire dans le Ouest France se veulent rassurants. L’un des arguments qu’il met en avant pour l’attractivité de la commune est celui de l’environnement : L’environnement aussi est attractif : tout en se situant en périphérie de la Métropole, nous avons une vraie coupure écologique avec Brest.
Pourtant, depuis sa prise de fonction, on ne peut pas dire qu’il ait fait de l’environnement une priorité et sa politique de construction de nouveaux lotissements se traduit par toujours moins d’espaces verts.
On a l’impression que chaque parcelle disponible doit être l’occasion de nouvelles constructions. Une fois que tous les projets seront sortis de terre, quel sera la réserve foncière disponible sur Guilers ? Quel sera le % de celle-ci urbanisable ?
Si la préservation d’espaces verts peut paraitre anecdotique à Guilers avec la proximité du bois de Kéroual, celui-ci ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt !
Je reviens d’un séjour à l’étranger et ce n’est pas le premier ni le dernier , toutes les villes que j’ai pi visiter en Allemagne, en Italie, aux Pays-Bas et j’en passe ont bien compris que le « loti » n’est pas la solution! Dans une ville, il faut un poumon ou plusieurs qui apporte oxygène et bien être à tous. Quoi de plus agréable de côtoyer les arbres, les fleurs et les autres citoyens hors du bitume!